Voile
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Guillemot: "Une grande victoire"
15 jours 19 heures et 22 minutes, c'est le temps qu'auront mis Marc Guillemot et Charles Caudrelier pour couvrir les 4730 milles du parcours entre Le Havre et Puerto Limon, où ils sont arrivés en vainqueurs mardi à 9h52'10''. Une victoire loin d'être inattendue pour les deux skippers de Safran, mais qui les aura obligés à puiser dans leurs réserves, comme le confiera quelques minutes après être arrivé un Marc Guillemot épuisé mais comblé...
Votre première impression après avoir passé la ligne en vainqueur ?
Je suis bien content d'être arrivé, on avait dit il y a deux ans qu'on viendrait pour faire mieux, on l'a fait. Mais ce n'était pas fait car on a eu tellement de doutes par rapport à notre ami Kito (de Pavant) et à François Gabart (attendus à la deuxième place, ndlr). Ça a eté vraiment une transat difficile, besogneuse, avec un bateau exigeant mais un beau résultat, ça valait vraiment le coup de donner autant d'énergie pendant ces quinze jours. On est rincés, on a vécu dans l'humidité pendant douze jours, il y a du boulot pour les toubibs ... On ne se rend pas vraiment compte qu'on a gagné tellement on en a bavé dans la journée, mais on va commencer à apprécier, savourer cette belle course, c'est une des courses les plus difficiles à laquelle j'ai participé, je ne me suis jamais autant donné sur un bateau.
Quels ont été les moments les plus intenses ?
Il y a toujours deux grands moments, le départ et l'arrivée. Le départ, c'est l'attente de quelque chose et l'arrivée, le résultat de ce qu'on a fait. Entre les deux, il y a les satisfactions des bons coups, des bons bords, des bons choix de voile, plein de petites choses. Et le fait d'avoir maintenu à la sortie du gros coup de vent notre avance et d'avoir su garder la pression pour rester devant Kito jusqu'au bout, c'est fantastique, mais je ne réalise pas trop, car on en a tellement bavé.
15 jours 19 heures et 22 minutes, c'est le temps qu'auront mis Marc Guillemot et Charles Caudrelier pour couvrir les 4730 milles du parcours entre Le Havre et Puerto Limon, où ils sont arrivés en vainqueurs mardi à 9h52'10''. Une victoire loin d'être inattendue pour les deux skippers de Safran, mais qui les aura obligés à puiser dans leurs réserves, comme le confiera quelques minutes après être arrivé un Marc Guillemot épuisé mais comblé...
Votre première impression après avoir passé la ligne en vainqueur ?
Je suis bien content d'être arrivé, on avait dit il y a deux ans qu'on viendrait pour faire mieux, on l'a fait. Mais ce n'était pas fait car on a eu tellement de doutes par rapport à notre ami Kito (de Pavant) et à François Gabart (attendus à la deuxième place, ndlr). Ça a eté vraiment une transat difficile, besogneuse, avec un bateau exigeant mais un beau résultat, ça valait vraiment le coup de donner autant d'énergie pendant ces quinze jours. On est rincés, on a vécu dans l'humidité pendant douze jours, il y a du boulot pour les toubibs ... On ne se rend pas vraiment compte qu'on a gagné tellement on en a bavé dans la journée, mais on va commencer à apprécier, savourer cette belle course, c'est une des courses les plus difficiles à laquelle j'ai participé, je ne me suis jamais autant donné sur un bateau.
Quels ont été les moments les plus intenses ?
Il y a toujours deux grands moments, le départ et l'arrivée. Le départ, c'est l'attente de quelque chose et l'arrivée, le résultat de ce qu'on a fait. Entre les deux, il y a les satisfactions des bons coups, des bons bords, des bons choix de voile, plein de petites choses. Et le fait d'avoir maintenu à la sortie du gros coup de vent notre avance et d'avoir su garder la pression pour rester devant Kito jusqu'au bout, c'est fantastique, mais je ne réalise pas trop, car on en a tellement bavé.
source:sports.fr
lakers du 60- sophomore
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